Trois étapes obligatoires pour apprendre l’espagnol
Tu as une voiture ? Tu te souviens quand tu as appris à conduire ? Moi, j’ai passé mon permis il y a déjà trèèèès longtemps. Pourtant, je m’en souviens comme si c’était hier.
Au départ rien n’était intuitif ! On allume le contact pour mettre le moteur en marche, mais… Rien ne se passe ! Première découverte : il ne suffit pas de mettre le moteur en route pour que la voiture roule. Il faut utiliser les vitesses !
Mais là encore, rien d’intuitif : quand on commence, il faut apprendre qu’il y a 4 ou 5 vitesses (plus la marche arrière, qui vient encore compliquer les choses !). Et puis, il ne suffit pas de choisir LA bonne vitesse. Il faut les passer une à une, progressivement. Et réajuster en permanence en fonction de la route et de la circulation. Et pour ça, il faut débrayer en appuyant sur la pédale de gauche, puis manœuvrer le levier de vitesse dans telle ou telle direction, puis relever le pied plus ou moins lentement, etc.
Bref, au départ, tu ne sais rien du tout, et ça peut sembler insurmontable !
Et puis, une fois que tu as compris et acquis le mécanisme de base, tu prends confiance. MAIS tu n’es pas encore prêt complètement prêt ! Il faut s’entrainer ! S’exercer beaucoup, pratiquer, encore et encore, jusqu’à ce que ces gestes deviennent tellement intuitifs qu’on ne se souvient même plus qu’au départ, ils n’étaient pas innés.
Et c’est seulement à ce moment-là qu’on peut enfin vraiment se lancer.
Et là… Quel plaisir ! tout s’enchaine sans heurt, et on découvre des horizons lointains, insoupçonnés. On progresse, on découvre de nouveaux univers, on s’aventure… :
Pourquoi je te parle de ça aujourd’hui ?
Parce qu’apprendre à conduire, et apprendre l’espagnol, c’est en réalité le même processus, et surtout, les mêmes étapes émotionnelles et méthodologiques.
Les trois étapes obligatoires pour apprendre l’espagnol
Les étapes obligatoires pour progresser en espagnol sont identiques à celles à franchir pour savoir conduire.
Étape 1 : la phase de découverte
Dans les deux cas, on ne peut pas commencer sans un minimum de connaissances de base. Par exemple, pour répondre à une question simple en espagnol, il faut d’abord la comprendre. Puis, il faudra mobiliser les ressources lexicales, grammaticales, de conjugaison et de syntaxe qui permettront d’y répondre.
Impossible donc de commencer avec zéro connaissance. Et comme avec l’apprentissage de la conduite, cette phase 1 est souvent ardue et décourageante. On a du mal à se projeter. Et puis, ça semble si facile pour les autres. Alors que toi, tu es en difficulté à chaque phrase que tu essaie de construire.
Puis, si tu ne te laisses pas abattre et que tu persévères, tu pourras rapidement franchir l’étape suivante.
Étape 2 : le passage à la pratique
Il faut vaincre sa peur et oser se lances sans attendre de TOUT savoir. C’est comme à ça qu’on prend confiance, qu’on progresse, et qu’on devient fier de soi.
Oui, tu vas commettre des erreurs…
Non, tes phrases ne seront pas parfaites…
Mais c’est en parlant qu’on apprend.
Comme quand tu as réussi ton examen du code de la route et que tu te lances dans les leçons de conduite. Tu ne te sens pas sûr de toi, mais tu progresses. Progressivement, tu passes du statut de néophyte à celui de conducteur, avec l’aide de connaissances théoriques de plus en plus importantes, et de l’aide de l’enseignant. Tu acquiers l’expérience nécessaire qui fera de toi un conducteur autonome.
En espagnol, c’est la même chose. Cette étape consistera à s’exercer en monopolisant de plus en plus les outils théorique (mots, règles de grammaire, de conjugaison, de syntaxe, prononciation) en contexte. Et surtout, c’est LE sésame magique pour passer à la troisième et dernière étape
Étape 3 : se lancer
Si on reprend métaphore de l’apprentissage de la conduite, cette dernière phase est celle qui intervient après l’obtention du permis : c’est à ce moment-là que aller découvrir de nouveaux univers, repousser ses limites toujours plus loin.
Et surtout, c’est la phase d’autonomie. En espagnol, c’est LE PLAISIR ULTIME ! Pouvoir s’amuser avec la langue, en comprendre les nuances, jouer avec les mots, échanger sans aucune aide avec des natifs !
Que nous enseigne cette comparaison ?
Le message que je veux te faire passer aujourd’hui, c’est de franchir les étapes obligatoires pour apprendre l’espagnol avec persévérance et sérénité.
Ne te laisse pas décourager par les difficultés de la première étape . C’est parfois pénible ou démotivant de persévérer dans l’assimilation de connaissances de base indispensables. Pas facile, certes, mais c’est pour la bonne cause !
Ne baisse pas les bras, ne te laisse pas vaincre par la peur de pratiquer sans être parfait, ou le découragement. Sinon, tu ne réaliseras jamais qu’en fait tout ça aurait pu devenir FACILE ET PLAISANT.
Je te promets, quand tu atteins le moment où tu es complètement autonome, et tu peux aller tout seul de plus en plus loin, c’est grisant ! Le plaisir de s’ouvrir à de nouveaux univers et de dépasser ses propres limites produit une sensation incomparable. La fierté et l’autoestime seront au rendez-vous.
Alors, souviens-toi des trois étapes obligatoires pour apprendre l’espagnol !
C’est comme quand on apprend à conduire ! Ce qui semble insurmontable au départ devient a posteriori tellement intuitif, qu’on a du mal ensuite à se rappeler des difficultés initiales. Prends le temps de faire les choses dans le bon ordre et ne te laisse pas abattre. D’ici quelques mois, tu pourras être fier de toi et de ton parcours !
Et toi ? Où en es-tu dans ton apprentissage ? Quelles étapes obligatoires pour apprendre l’espagnol as-tu déjà franchies ? Je te laisse m’écrire tout ça en commentaires. N’hésite pas à parcourir le blog à la recherche de contenus qui pourraient t’aider.à progresser. Tu peux par exemple aller jeter un coup d’œil ici, là, ou découvrir les faux-amis à connaitre absolument pour éviter les quiproquos . Tu peux également retrouver d’autres contenus sur la page Facebook du Blog, ou sur Instagram.
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PS: comme tu l’as remarqué, désormais, on se tutoie 😊 Vous avez massivement voté pour le tutoiement lors du sondage de ma dernière newsletter. Merci encore à tous pour vos réponses et vos gentils petits mots 😘
3 commentaires
Lara
Géniale cette métaphore avec l’apprentissage de la conduite, c’est tellement vrai en plus !
Machiko et Laurent
Super article Miren. Merci beaucoup
La pratique c’est vraiment important pour progresser 🙂
eric
Miren ton article est super bien construit et la métaphore est parfaite … d’ailleurs je l’utilise également lorsque j’accompagne des personnes dans leur transfrmation personnelle … pour en revenir à l’espagnol que j’ai appris il y a bien logtemps , et que je parle encore occasionellement, je reconnais aujourd’hui que je m’exprime de façon intuitive comme lorsque je conduis ma voiture … sans avoir peur de me tromper car je sais que je pourrais toujours me rattraper si besoin … merci pour ce beau partage et au plaisir de lire les prochains articles.